Depuis l'avènement du mouvement populaire du 22 février, les Algériens ont su préserver leur unité tout en restant attachés à leur principale revendication : un changement radical du système, qui ne doit pas se limiter à un changement de personnel politique. Tout au long de ces quatre mois de manifestations, de grèves et de débats, ils ont réussi à éluder certaines questions notamment identitaires qui auraient pu provoquer des divisions.Lire aussi Algérie : quand la société civile renaîtLes autorités s'en prennent au drapeau amazighLa polémique autour de l'interdiction du drapeau amazigh par les autorités et l'arrestation des porteurs de l'emblème nord-africain a, certes, suscité beaucoup d'appréhensions. Mais durant les marches des deux derniers vendredis, les Algériens ont réaffirmé leur cohésion. « Les Algériens khawa, khawa (Les Algériens sont des frères) », « Kabaïli Arbi, khawa, khawa (Kabyles et Arabes sont des frères) », « Wehda watanya ! Khawa khawa ! (Union nationale ! Nous sommes des frères) », ont-ils scandé tout au long des manifestations.Sur les réseaux sociaux, les mises en garde et les messages de sensibilisation se multiplient. Des universitaires, des militants et des journalistes ont lancé, vendredi 28 juin, un appel aux Algériens pour « l'union du peuple ». « Certaines parties tentent de diffuser des discours de désespoir afin de diviser le soulèvement populaire sur des bases...
Algérie: et maintenant, l'interdiction du drapeau amazigh
information fournie par Le Point 01/07/2019 à 16:14

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